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28.04.2025
KRIGIS – THE POWERFUL SOFTWARE FOR THE MANAGEMENT OF GROUNDWATER POLLUTIONS
EPISODE 1 : DE L’IDÉE ORIGINALE À LA MISE SUR LE MARCHÉ Cela fait maintenant 7 ans qu’Artesia a débuté ses activités de services en hydrogéologie. En parallèle des études menées dans le cadre de projets variés, Artesia a décidé de développer un logiciel visant à améliorer la gestion des eaux souterraines polluées. C’était l’idée de […]EPISODE 1 : DE L’IDÉE ORIGINALE À LA MISE SUR LE MARCHÉ
Cela fait maintenant 7 ans qu’Artesia a débuté ses activités de services en hydrogéologie. En parallèle des études menées dans le cadre de projets variés, Artesia a décidé de développer un logiciel visant à améliorer la gestion des eaux souterraines polluées. C’était l’idée de base.
7 ans plus tard, beaucoup d’idées discutées et de nombreux développements mis en œuvre, le logiciel est enfin prêt à être commercialisé, et il permet de faire bien plus de choses que prévu initialement.
Il s’appelle KRIGIS. C’est une application pour PC mais aussi pour Smartphone. KRIGIS est le compagnon idéal des professionnels qui travaillent sur des projets impliquant la gestion des eaux souterraines.
Dès la réalisation des mesures de terrain, KRIGIS vous aide à localiser vos points de mesure, vous permet d’encoder les nouvelles données, vous permet de vous situer par rapport à la présence d’une pollution à traiter.
De retour au bureau, il ne vous reste plus qu’à valider ces nouvelles données et à les faire parler, grâce aux outils intuitifs, extrêmement simples d’utilisation et performants proposés par KRIGIS.
Les différents outils de KRIGIS vous seront présentés dans les prochains épisodes de cette série. Vous découvrirez qu’ils vous permettront de faciliter votre travail tout en le rendant plus efficace.
EPISODE 2 : CRÉER UN SITE ET Y IMPORTER DES DONNÉES
Lorsque vous commencez à travailler avec KRIGIS, Artesia aura créé pour vous le site que vous étudiez. Artesia peut se charger de la suite mais, si vous souhaitez vous en chargez vous-mêmes, il ne vous restera plus qu’à y importer vos cartes, vos points de mesures, les paramètres physiques et chimiques qui vous intéressent, et bien sûr, l’ensemble des mesures déjà réalisées.
KRIGIS est un logiciel « web-based », vous n’avez rien à installer sur votre machine. Vous recevez un login et un mot de passe, et vous êtes connectés à votre site.
Pour ajouter des cartes géoréférencées, il suffit d’ouvrir la fenêtre « Layers ».
Pour ajouter des points ou des paramètres, une page dédiée vous permet l’importation instantanée de tous vos points et paramètres ou l’ajout manuel d’un point ou paramètre à la fois en renseignant ses caractéristiques.
Enfin, pour importer des données, vous avez le choix :
- Enregistrer vos mesures in-situ avec votre Smartphone et les valider lorsque vous êtes de retour devant votre PC ;
- Ajouter des mesures manuellement sur votre PC depuis des fichiers externes ou un carnet de terrain ;
- Importer des milliers de données au format .CSV.
Dans tous les cas, KRIGIS est équipé de systèmes intelligents permettant de corriger automatiquement les erreurs d’encodage (nom des points, nom des paramètres), de suspecter des erreurs de mesure (détection des tendances anormales), d’homogénéiser les choix d’unité de mesure ou de mettre en évidence les mesures auxquelles vous devrez prioritairement accorder votre attention.
Puisqu’on parlait dans cet épisode de l’importation de vos données, sachez que vous pouvez également importer vos photos, schémas, figures et vidéos liées à chacun de vos points de mesure. Ces médias seront consultables dans KRIGIS.
EPISODE 3 : LA MÉTHODE EN 4-CLICS
En développant KRIGIS, une des ambitions d’Artesia était de créer un logiciel qui permettrait d’obtenir la réponse cherchée en quelques clics seulement. L’objectif est atteint. Avec ce logiciel ultra spécifique, on obtient la réponse que l’on veut en seulement 3 étapes.
Etape 1 – Choisissons le paramètre souhaité (maximum 2 clics)
Etape 2 – Choisissons la période de temps souhaitée (entre 0 et quelques clics)
Etape 3 – Activons le krigeage (1 clic)
Ca y est, en à peine quelques clics. Vous avez une vue très claire de l’état de contamination de votre site.
En quelques clics de plus, vous pouvez avancer ou reculer dans le temps, voir l’évolution du paramètre en graphique pour le point de votre choix, modifier les réglages de l’interpolation, …
EPISODE 4 : SYSTÈME D’ALERTE POUR ALLER DROIT AU BUT
Un site peut comporter à peine quelques points de mesure ou, au contraire, en compter plusieurs dizaines ou centaines. En termes de paramètres, il arrive bien souvent que les analyses chimiques réalisées comportent plusieurs dizaines de paramètres en parallèles.
Si on fait le compte, des campagnes d’analyses trimestrielles sur 100 points de mesure et pour 50 paramètres génèrent 20 000 mesures chaque année. Ces mesures peuvent être encodées dans un tableur classique et le travail consistera à manipuler ces données pour faire apparaître les tendances et accorder de l’attention aux couples point/paramètre qui évoluent de manière inquiétante. C’est potentiellement fastidieux, ça implique de réaliser une analyse sur des tableaux qui ne permet pas nécessairement de tenir compte de l’agencement spatial des points et c’est souvent réalisé quelques semaines après avoir réalisé les mesures.
Avec KRIGIS, on dispose en un coup d’œil d’un système d’alerte basé sur les tendances à long et court termes des différents paramètres que l’on suit. En un coup d’œil, la vue cartographique des alertes permet de savoir si une tendance en un point est problématique ou si, au contraire, elle évolue vers une situation mieux maîtrisée.
A nouveau, c’est très rapide. On active le système d’alerte et on obtient un code couleur très parlant.
Les points rouges sont préoccupants. La concentration en chloroforme y augmente anormalement rapidement.
En cliquant sur un point ou plusieurs points, on obtient directement l’évolution de la concentration en graphique qui confirme que la tendance est préoccupante.
Quelques heures de travail viennent d’être épargnées, par rapport à l’obtention d’un même résultat avec un tableur classique.
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25.04.2025
La Gestion Durable de l’Eau Souterraine : Un Enjeu Majeur pour Demain
L’eau souterraine représente plus de 30 % des ressources en eau douce accessibles sur notre planète. Invisible à l’œil nu mais cruciale pour notre quotidien, sa gestion durable est devenue un véritable défi environnemental. Qu’est-ce que l’hydrogéologie ? L’hydrogéologie est la science qui étudie la circulation et la répartition de l’eau dans le sous-sol. Elle […]L’eau souterraine représente plus de 30 % des ressources en eau douce accessibles sur notre planète. Invisible à l’œil nu mais cruciale pour notre quotidien, sa gestion durable est devenue un véritable défi environnemental.
Qu’est-ce que l’hydrogéologie ?
L’hydrogéologie est la science qui étudie la circulation et la répartition de l’eau dans le sous-sol. Elle permet de :
- Localiser les nappes phréatiques
- Évaluer leur recharge naturelle
- Comprendre les risques de pollution ou de surexploitation
Pour aller plus loin : Notre guide complet sur les nappes d’eau souterraines
Zoom sur les méthodes de surveillance modernes
Chez Artesia, nous utilisons une combinaison d’outils géophysiques, de modélisations numériques et de capteurs connectés pour évaluer l’état des nappes phréatiques. Ces technologies permettent :
- Une meilleure compréhension des dynamiques souterraines
- Une anticipation des risques de pénurie
- Des recommandations précises pour les gestionnaires de ressources
“On ne gère bien que ce que l’on mesure.”
— Adage populaire en sciences de l’environnementÉtude de cas : Protection d’une nappe menacée par une carrière
Contexte
Une carrière située dans le sud de la France menaçait une nappe phréatique utilisée pour l’alimentation en eau potable.
Intervention d’Artesia
- Campagne piézométrique sur 6 mois
- Installation de sondes multiparamètres
- Simulation de scénarios de pompage
Résultat
La carrière a pu adapter son activité sans impacter la ressource, grâce à un plan de gestion partagé.
Ressources complémentaires
- FAQ sur l’hydrogéologie
- Nos publications scientifiques
- Guide : comment lire un rapport hydrogéologique ?
Conclusion
Chez Artesia, nous croyons en une hydrogéologie innovante, rigoureuse et respectueuse de l’environnement. En combinant expertise scientifique et outils technologiques, nous aidons collectivités, industries et citoyens à mieux protéger cette ressource précieuse.
Vous avez un projet ou une question ?
Contactez-nous -
25.04.2025
Clinique Saint-Pierre d’Ottignies – Wavre
EPISODE 1 : EXPLORATION HYDROGEOLOGIQUE EN DEMI-TEINTE Remarque : les notes de bas de page visent à fournir, au lecteur intéressé, quelques informations techniques supplémentaires Pour la future Clinique Saint-Pierre de Wavre, la géothermie ouverte de faible/moyenne profondeur constitue une source d’énergie particulièrement intéressante. La quantité d’énergie exploitable dépend du débit d’eau souterraine disponible par puisage[1]. Elle […]EPISODE 1 : EXPLORATION HYDROGEOLOGIQUE EN DEMI-TEINTE
Remarque : les notes de bas de page visent à fournir, au lecteur intéressé, quelques informations techniques supplémentaires
Pour la future Clinique Saint-Pierre de Wavre, la géothermie ouverte de faible/moyenne profondeur constitue une source d’énergie particulièrement intéressante. La quantité d’énergie exploitable dépend du débit d’eau souterraine disponible par puisage[1].
Elle dépend aussi de la capacité des aquifères à avaler cette eau par réinjection sous pression[2], via des « puits d’injection », après prélèvement de ses calories/frigories[3].
Assise sur 2 aquifères productifs (les sables, constituant la première tranche de 60 m d’épaisseur – le socle rocheux, rencontré à partir de 120 m de profondeur), les chances d’intercepter des venues d’eau[4] de débit élevé sont grandes. Les 2 aquifères ont été explorés en parallèle par Artesia en réalisant des puits de diamètre suffisant pour constituer des ouvrages exploitables dans le système géothermique définitif. Ces ouvrages n’ont ainsi pas qu’une vocation exploratoire.
Bien que le site, vierge à ce stade, soit particulièrement vaste, les puits ont été positionnés en tenant compte du projet de construction de la Clinique. Les contraintes étaient donc nombreuses en termes de positionnement. En plus, l’exploitation géothermique en système ouvert implique de disposer de 2 pôles de pompage/réinjection qui interagissent peu (donc suffisamment éloignés spatialement [5]). Artesia a permis de déterminer les zones adéquates pour que le système géothermique soit viable et pérenne.
A l’issue d’une première campagne de forages, 4 puits ont été réalisés dans chaque aquifère. Le résultat est en demi-teinte :
- 2 puits dans les sables donnent un très bon résultat au sein d’un même pôle, les 2 autres puits dans les sables donnent un résultat moyen dans l’autre pôle ;
- 1 puits dans le socle donne un résultat excellent, les 3 autres puits dans le socle donnent un résultat médiocre.
Ces résultats, directement lié à la nature imprévisible de la géologie, ne sont pas de nature à décourager le porteur du projet qui souhaite compléter sa batterie de puits avec un puits supplémentaire dans chaque aquifère pour disposer de 2 pôles distincts dans chaque aquifère et exploiter, en parallèle, 2 systèmes géothermiques indépendants[6].
[1] La quantité d’eau disponible par puisage dépend de nombreux paramètres hydrodynamiques du sous-sol et, plus particulièrement, des aquifères visés. La conductivité hydraulique, ou perméabilité, de l’aquifère conditionne fortement la capacité à pomper de l’eau. Ainsi, plus le mieux est perméable, plus l’eau pourra être prélevée avec un débit élevé sans générer un abaissement du niveau de la nappe (appelé « rabattement ») important.
[2] La capacité de réinjecter de l’eau dans un puits n’est pas forcément équivalente à la capacité de pomper de l’eau dans le même puits. Des phénomènes distincts interviennent. Dans de nombreux cas, le fait de réinjecter de l’eau dans un aquifère
[3] L’eau pompée passe dans une pompe à chaleur qui prélève ses calories puis est réinjectée avec une température abaissée de quelques degrés. Elle peut aussi rafraichir un bâtiment par « free cooling » et être réinjectée avec une température rehaussée de quelques degrés. Sa température initiale, dans les aquifères belges, est stable durant toute l’année et généralement proche de 11°C.
[4] L’aquifère des sables est un aquifère de pores, l’eau se trouve dans les pores entre les grains de sable. L’aquifère du socle est un aquifère de fissures, l’eau circule au travers des fissures et fractures principales de la roche. Lorsqu’on fore un puits, on rencontre différentes couches plus ou moins perméable ou plus ou moins fracturées qui fourniront donc de l’eau supplémentaire au puits.
[5] Les eaux de 2 aquifères différents ne peuvent pas être mélangées.
[6] Cette interdistance minimale dépend de multiples facteurs, notamment les caractéristiques intrinsèques de l’aquifère exploité, mais aussi la direction d’écoulement, les débits pompés et les deltas de température générés par le système.